Episode précédent (107) | Episode suivant (109) L’épisode débute par une scène d’interrogatoire. Un homme est retenu prisonnier et se fait interrogé par un homme qui sera le méchant de l’épisode. Prisonnier : Qui êtes-vous ? Le méchant s’empare d’un flacon. Méchant : Je suis empoisonneur de profession. Pour être tout à fait précis, je suis votre empoisonneur. La vision du prisonnier est trouble et le méchant agite une fiole contenant un liquide rouge devant ses yeux. Méchant : Savez-vous où sont les codes ? Prisonnier : Non, je vous l’ai déjà dit. Méchant : D’accord. On va réessayer. Savez-vous où se trouvent les codes ? Prisonnier : Oui. Comment m’avez-vous fait dire ça ? Méchant : Ce poison fait office de sérum de vérité. Votre mission est simple, Monsieur Whitney. Donnez-moi les codes. Il le détache. Méchant : Dés que vous m’aurez donné les codes, je vous donnerais l’antidote. Il agite alors une fiole contenant un liquide vert devant Mr Whitney qui tente de l’attraper. Au Wienerlicious. Chuck et Sarah sont dans la réserve. Sarah : Tu es prêt ? Chuck : C’est rapide. Sarah : C’est bon. Chuck : C’est risqué ? Sarah : On va y arriver. Chuck : J’ai peur. Sarah : On va tout reprendre pour être sûrs de ne pas manquer notre coup. Chuck : Qui aurait cru qu’aller manger des sushis avec ma sœur et son mec me ferait autant flipper ? Sarah : On est allé voir un film. Chuck : J’ai pris quoi ? Sarah : Caramels, chocolat blanc et pop-corn. Je portais quoi ? Chuck : Un haut bleu à boutons. Sarah : Il te plaît ? Chuck : J’adore tes fringues. Quel film on… Scooter essaye d’ouvrir la porte de la réserve. Scooter : Pourquoi cette porte est fermée ? Sarah déboutonne alors le haut de sa robe. Chuck : Qu’est-ce que tu fais ? Sarah attrape Chuck et le met à terre. De l’autre côté, Scooter ouvre la porte et découvre Sarah à califourchon sur Chuck. Ils font alors mine d’être surpris. Scooter : La fille qui domine ? Mlle Walker, je doute que le patron vous paie pour que vous batifoliez dans la réserve avec votre joujou. Scooter s’éloigne alors et Sarah reste avec Chuck. Sarah : Je suis désolée, fallait agir vite. Elle reboutonne sa robe mais Chuck est toujours au sol et à l’air ravi de la situation. Plan extérieur du Buy More. Au Buy More. Chuck est à son poste, l’air rêveur, quand quelqu’ un appuie sur la sonnette et le sort de sa rêverie. Une jolie brune se tient devant le comptoir, un téléphone à la main. Fille : Quand j’appuie, il se passe rien. Chuck : Il est bien chargé ? Parce que… Chuck essaie de prendre le téléphone mais elle recule. Fille : Ma vie entière est dans ce téléphone, adresses, rancards, musique, photos, recettes. Chuck : Super, vous cuisinez en plus ? Fille : Si je perds tout, c’est la cata. Je pourrais jamais recommencer à zéro. Elle s’éloigne du comptoir et Chuck la rejoint. Fille : Je pourrais plus être celle que j’étais avant. Je panique. Chuck : Ecoutez-moi. Fille : Lou. Chuck : Lou ? Vraiment ? Vous n’avez pas une tête à … C’est mon domaine. Je travaille ici et je me débrouille pas mal, alors faites-moi confiance. Lou : D’accord, tenez. Elle se décide enfin à lui donner son téléphone. Lou : Je suis en train de péter les plombs. Désolée. C’est plus fort que moi. Rien qu’à l’idée que… Chuck : Arrêtez de vous torturer. Allez, soyez optimiste. A quoi pourriez-vous penser pour chasser les pensées négatives qui tournent dans votre tête ? Lou ferme les yeux et essaie de se détendre. Chuck la regarde amusé. Lou : De la dinde, du fromage fondu et du pain brioché grillé. Chuck : C’est un sandwich ? Lou : Oui, c’est ma passion. Chuck : Ça m’a l’air vraiment excellent. Lou : J’ai une sandwicherie. Je pense souvent au fromage et à la viande. Chuck : Oui, comme nous tous. Lou sourit. Chuck : Écoutez, je vous promets que si vous revenez demain, votre téléphone sera réparé. J’en fais mon affaire. Lou : C’est vrai ? Chuck : Oui. Lou : Merci beaucoup. Je suis ravie de vous avoir parlé Chuck. Elle se dirige alors vers la sortie. Chuck : Moi itou, Lou. Tiens ça rime. Je ne l’ai pas fait exprès. Désolé. Lou se tourne alors vers lui en souriant. Lou : C’est rien. Elle sort du magasin et Morgan rejoint Chuck. Morgan : Petit saligaud. J’ai tout vu. Chuck : T’as vu quoi ? Morgan : J’ai vu quoi ? Que tu draguais la fille au téléphone cassé. Et pourquoi tu te gênerais ? Ses longs cheveux ressemblent à du délicieux réglisse. Je pourrais les mâchouiller à m’en rendre malade. Mais toi, tu as déjà des cheveux à mâchouiller. Chuck : Qu’est-ce que tu racontes ? Morgan : Sarah, ça fait tilt ? Il appuie sur la sonnette. Morgan : Une blonde sexy avec deux grosses cloches. Il appuie alors plusieurs fois sur la sonnette mais Chuck l’arrête. Morgan : C’est pas parce que t’es pas passé à l’acte avec Mlle réglisse que t’en crèves pas d’envie. Morgan s’en va alors à reculons en pointant Chuck du doigt. Morgan : Réfléchis à ça. Petit saligaud. Chuck : Arrête. Morgan : J’ai tout vu. Chuck : Dégage. Plan de nuit de Los Angeles. On retrouve Mr Whitney, dans la rue, complètement désorienté. Il se remémore les paroles de l’empoisonneur. Méchant : Votre mission est simple, Mr Whitney. Mr Whitney récupère alors un pendentif sous une boîte à lettres. Mr Whitney : Mes codes, ils sont encore là. Chuck, Sarah, Ellie et Devon sont au restaurant. Chuck : Et vous rajouterez aussi trois temakis au crabe pour mademoiselle. Avec un rien de wasabi. Comme si vous veniez de vous laver les mains et que seul le résidu des commandes précédentes persistait. Chuck et Sarah se lancent un regard complice. Devon : J’en reviens pas comme tu peux être vieux jeu. Chuck : Parce que je choisis les plats de ma nana ? Je connais bien ses goûts. Sarah : Bien sûr que oui. Merci mon cœur. Chuck : Je t’en prie, mon cœur. Devon : Je parle du temps que vous prenez pour passer à l’acte. Ellie est choquée par les propos de Devon. Ellie : Devon ! Sarah : Quoi ? Devon : C’est bien joli d’être cul et chemise, mais vous, vous êtes juste chemise. On dirait que l’aile Est de la maison a fait vœu de chasteté. Ellie : Mais ça ne nous regarde pas. Elle tend son bol à Sarah. Ellie : Tu veux finir mon soja ? Sarah : Ta manche. Ellie : Mince. Chuck : Tu comptes te débarrasser de ce gilet ? Devon : J’espère bien que non. Ellie : C’est mon gilet porte-bonheur. Devon : C’est plutôt le mien. Elle le portait quand on s’est rencontrés en cours. Ellie : Il m’a dit que le fabriquant avait dû s’inspirer de la couleur de mes yeux, car elle est unique au monde. Plus tard, ils sortent tous les quatre du restaurant. Devant le restaurant. Ellie : Merci pour le dîner. Ellie et Devon s’embrasse. Sarah se blottie contre Chuck pour qu’ils aient l’air d’un vrai couple. Devon : Attendez-moi là, je vais chercher la voiture. Je suis garé juste au coin. Devon s’exécute puis on entend un bruit de verre cassé et des voix mécontentes. Voix : Faites attention ! Doucement, vieux ! Mr Whitney s’écroule sur le sol et Ellie se précipite pour lui porter secours. Ellie : Monsieur ? Vous m’entendez ? On aperçoit au loin l’empoisonneur. Ellie : Comment vous appelez-vous ? Quelqu’un peut appeler les secours ? Vous m’entendez, monsieur ? Les secours arrivent. Ellie : Respiration difficile, pouls très faible, Chuck ? Chuck ? Il a une carte de soins ? Mr Whitney : Aidez-moi, je vous en prie. Ellie : Ne vous inquiétez pas, on va bien s’occuper de vous. Mr Whitney glisse quelque chose dans la poche du gilet que porte Ellie. Chuck : C’est ma sœur. Eleanor Fay Bartowski, elle vient de lui sauver la vie. L’ambulance referme ses portes emmenant Ellie et Mr Whitney. Chuck prend la carte de soin de Mr Whitney et a un flash. Chuck : C’est ma sœur. Elle vient de sauver un dangereux individu. Générique. Plus tard chez Chuck et Ellie. Chuck fait les cents pas, le téléphone à la main pendant que Devon fait du vélo d’intérieur. Sarah est là aussi. Chuck : T’es sûre qu’Ellie ne risque rien ? Je rappelle l’hôpital. Sarah : Tu as appelé au moins dix fois en vingt minutes. Chuck : Je sais mais elle est avec Mr menace nucléaire. Et s’il la blesse ? Sarah : Il y a plein de gens aux urgences, elle ne risque rien. Devon les rejoint et s’adresse à Sarah. Devon : Tu passes la nuit ici ? Finalement, j’ai bien fait de vous provoquer un peu. Mazel tov. Chuck : Non, en fait, Sarah va rentrer, elle attend juste qu’Ellie revienne. Devon : Pourquoi ? Elle est docteur. Ça arrive souvent. Quant on dit : « Y a-t-il un médecin dans la salle ? », c’est à nous de jouer. Sarah : Je vais faire un peu de café, vous en voulez ? Devon : Absolument. Sarah se dirige vers la cuisine et Devon en profite pour parler à Chuck. Devon : Écoute, je sais que ça fait longtemps que tu n’as pas sorti ton vélo du garage, d’accord ? Mais avec un peu d’huile sur cette chaîne rouillée, tu te remets en selle et c’est reparti pour un tour. Sarah entend leur conversation. Devon : Le vélo, ça s’oublie pas. Clos l’affaire. Tope-là. Génial. Ellie arrive. Devon : Ça y est, la voilà. Salut, chérie. Chuck se précipite sur sa sœur. Chuck : Ellie. Oh mon Dieu. Oh mon dieu, tu vas bien. Il la serre dans ses bras. Chuck : Dieu merci, tu vas bien. Ellie est surprise par la réaction de Chuck. Chuck : Bien sûr que tu vas bien. Il la lâche et se tourne vers Sarah qui arrive avec le café. Chuck : Pourquoi ça n’irait pas ? Que s’est-il passé ? Ellie : On a tout essayé. Rien n’a marché. Je crois qu’il était empoisonné ou qu’il a fait une réaction allergique. Je vais me coucher. Bonne nuit. Devon la suit. Devon : Bonne nuit. Sarah : Bonne nuit. Chuck : Dormez bien. Salut. Chuck et Sarah se retrouvent seuls. Chuck : Ça devient facile de mentir et de cacher ses trucs d’espionnage. Je commence à avoir le sentiment que c’est ma vraie vie. Sarah : Ça devait bien arriver. La crise existentielle de l‘espion. Chuck : Tout était bien compartimenté avant. Mais quand j’ai vu les portes de l’ambulance se refermer et ma sœur partir avec cet espion potentiellement dangereux, mes mondes se sont percutés. J’ai mis Ellie en danger. Sarah : Non, Chuck, que tu aies l’Inter Secret dans la tête ou pas, ça n’a rien à voir. Ellie est intervenue, parce que c’est-ce qu’un médecin doit faire. Chuck : Tu as sans doute raison. Sarah lui tend une tasse de café. Sarah : Il y a un autre sujet que j’aimerais qu’on aborde. Chuck : Lequel ? Sarah : Je suis inquiète pour notre couverture. Je crois qu’il est temps qu’on fasse l’amour. Chuck, surpris, manque de s’étouffer en avalant son café. Chuck : Il est chaud, ce café. Le lendemain. Chez Casey. Casey et Sarah sont en visioconférence avec le Général Beckman. Général Beckman : L’Inter Secret a raison. Il s’agit de Mason Whitney. Spécialiste des questions nucléaires. Mais Bartowski a eu tort de considérer Whitney comme une menace. Sarah : Chuck ne se trompe pas souvent. Casey : Mais il est souvent énervant. Général Beckman : Whitney était programmateur sur un projet top secret, nom de code : Sanctuaire. Les images du dossier défilent à l’écran. Général Beckman : Les données du projet, stockées sur une puce, ont disparu avec lui. Sarah : Donc celui qui possède cette puce dispose d’un libre accès à toutes nos installations nucléaires ? Général Beckman : En effet, agent Walker. Si quelqu’un s’en emparait, ce serait catastrophique. Casey, accompagnez Chuck à la morgue. Il y a peut-être un indice nous permettant d’établir de quoi Whitney est mort. Agent Walker, examinez le corps, on ne sait jamais. Avec un peu de chance la puce est sur lui. Au Buy More. Morgan arrive, l’air épuisé. Chuck : Bizarre. Tu reviens de ta pause déjeuner à l’heure. Morgan : Big Mike me torture pour que je sois à l’heure. Il m’a chargé d’une mission spéciale, un truc hyper secret. Chuck : Chut. Si tu me le dis, ce sera plus un secret. Morgan : Je dois aider la femme d’Harry à choisir un cadeau pour leur anniversaire. Chuck : Ça veut dire qu’il a confiance en toi. Morgan : J’ai pas le temps pour ce genre de truc. Je suis quelqu’un d’occupé. Chuck : Regarde ça sous un autre angle. C’est l’occasion d’apprendre des secrets sur notre vénérable assistant manager. Morgan : D’accord. Jeff et Lester ayant espionné la conversation, ils suivent Morgan qui retrouve Mme Tang au rayon des écrans plats. Morgan : Madame Harry Tang ? Mme Tang : Alors, vous allez m’aider à trouver un cadeau pour Harry ? Morgan : Oui. Je m’appelle Morgan. Mme Tang : Chut. Il faut rester discret. Poppinou est d’une jalousie extrême. Gardez bien ça en tête. On aperçoit Jeff et Lester qui filme Morgan et Mme Tang. Morgan : Vous savez ce qu’il voudrait ? Mme Tang : Un écran plasma. Le plus grand que vous ayez. Morgan : Je vois. Je vais aller remplir la paperasse. Mme Tang : Harry va être tellement content. Dans mes bras, faites-moi un gros câlin. Débordée d’enthousiasme, elle attrape Morgan et le serre contre sa poitrine. Pendant ce temps, Jeff et Lester filment. Lester : C’est le genre de truc qui pourrait servir. Morgan : Rendez-vous dans la salle de démonstration, demain soir. Lester : La connaissance, c’est la puissance. Jeff : Pour ma mère, la connaissance, c’est de la poudre. Lester : Tu parles pas souvent de ta mère. Jeff : On lui a refusé sa remise de peine, elle est en prison à Chowchilla. Lester : Bouge, bouge. Mme Tang : Merci beaucoup, Morgan. Plus tard, au Buy More. Lou arrive une boîte à la main et salue Chuck qui vient à sa rencontre. Lou : Allez- y, donnez-moi le verdict, Chuck, je serai forte. Chuck : Vous êtes sûre ? Lou : Arrêtez de me taquiner. Surtout ne me mentez pas. Chuck lui montre le téléphone. Chuck : Il est tout neuf. Presque. Lou : J’arrive pas à le croire. Elle dépose la boîte sur le comptoir. Chuck : C’est dingue ce qu’on peut apprendre grâce à un téléphone. Vous appelez souvent votre tante, alors vous l’avez répertorié sous « A tatie ». Lou le serre alors dans ses bras. Lou : Merci. Chuck : C’est rien. Chuck est surpris. Lou le lâche. Lou : Sans vous, j’étais dans la merde. Chuck : Vous aimez votre tante et vous parlez comme un routier. Vous êtes une femme complexe. Lou prend alors la boîte et la tend à Chuck. Lou : Je vous ai apporté ça. Pour vous remercier. Chuck : Merci. Il secoue la boîte. Chuck : Un sandwich ? Lou : Non, c’est LE sandwich. Dinde, fromage fondu, pain brioché. Je lui ai même donné un nom : le Chuck Bartowski. Chuck : J’ai toujours rêvé de porter un nom de sandwich. Lou : Vous devriez passer à la sandwicherie. C’est meilleur sur place. Chuck en perd la voix. Chuck : Oui, avec plaisir. C’est un grand honneur… Sarah arrive et Chuck est surpris. Chuck : Sarah ! Sarah : Salut, je m’appelle Sarah. Lou regarde Chuck avec déception. Chuck : Lou, c’est son nom. Elle, c’est Lou. J’ai réparé son téléphone. Le téléphone de Lou. Chuck montre Sarah du doigt. Chuck : Qui c’est ? C’est Sarah. Lou : Je sais, elle vient de le dire. Et qui est Sarah ? Chuck : Sarah est disons… Voyons, comment dire ça, en quelques mots ? Sarah est ma… Sarah : Petite amie. Enchantée. Sarah et Lou se serre la main. Lou : Ravie de vous rencontrer, Sarah. Elle se tourne vers Chuck. Lou : Vous devriez le mettre au frais, ce serait vraiment idiot que le Chuck vous rende malade. Elle parle bien évidemment du sandwich. Chuck : Oui, je vais faire ça… Excellente idée. Lou s’en va et Chuck la regarde partir. Sarah : L’affaire Whitney Mason va plus loin que ce qu’on pensait. Chuck reste planté devant le comptoir fixant toujours la sortie. Sarah s’en va. Sarah : Tu viens, Chuck ? Chuck se résigne à la suivre. À la morgue. Casey et Sarah ouvrent le compartiment où se trouve le corps de Mason Whitney. Chuck : C’est une salle d’entrepôt. Sauf qu’ici, on entrepose des personnes. Des personnes qui ne respirent plus et qui sont réfrigérées. Casey : Fais pas la chochotte, faut bien les mettre quelque part. Tu préfèrerais peut-être qu’on les laisse pourrir sur place ? Sarah examine le corps et Chuck regarde le plafond. Casey : Regarde-le bien. T’as pas de flash ? Chuck se décide à regarder le corps. Chuck : Doux jésus ! Il est nu ! Casey : Très belle rigidité cadavérique. Casey plante une seringue dans l’abdomen de Whitney, en le voyant faire Chuck a la nausée. Casey : Tu as trouvé quelque chose ? Sarah : Encore rien. Pas de codes. Attends un peu, c’est quoi, ça ? Au même moment, chez Chuck un policier interroge Ellie. Policier : Merci d’accepter de répondre à ces quelques questions, Dr Bartowski. Ellie : De rien. Policier : D’accord. Bien. On voit alors que le policier est en fait l’empoisonneur de Whitney. Méchant : Est-ce que la victime vous a donné quelque chose ? Ellie : Non. Méchant : Vous a-t-il dit quelque chose ? Ellie : Il m’a juste demandé de lui venir en aide. Méchant : Vous a-t-il demandé de cacher un objet ? Ellie : Je vous demande pardon ? Méchant : Vous a-t-il confié quelque chose ? Ellie : Je vous ai dit tout ce que je savais. Je regrette de vous faire perdre votre temps. Méchant : Pas du tout. On a fait le tour de la question. Si vous le voulez bien, je vais prendre une photo pour le dossier. Retour à la morgue. Sarah trouve quelque chose derrière l’oreille de Whitney et le décolle. Sarah : Un mouchard. Chez Chuck. Méchant : Très bien. En fait, il faut que je vous dégage un peu les cheveux. Il s’exécute et l’on voit qu’il colle un mouchard derrière l’oreille d’Ellie. Méchant : On doit respecter certaines normes de cadrage. Dites : ouistiti. Ellie : Ouistiti. À la morgue. Casey analyse la substance qu’il a prélevée. Sarah : Qu’est-ce que c’est ? Casey : Il a été empoisonné avec un dérivé toxique du pentothal. Ça agit d’abord comme un puissant sérum de vérité, avant de s’accumuler dans les lobes occipitaux, ce qui plonge la victime dans le coma et finit par la tuer. Sarah : En combien de temps ? Casey : Difficile à dire. Quelques heures. Quelques minutes. Tout dépend de la concentration du produit. Chez Chuck. Méchant : Voilà, il ne vous reste plus qu’à signer votre déposition et tout sera terminé. Ellie prend le stylo qu’il lui tend et lorsqu’elle appuie pour l’ouvrir, il se dégage un gaz incolore et sans doute inodore. Au dehors, on entend Devon. Devon : J’adore votre nouveau paillasson, Mme Heditsian. On voit alors Devon avec son vélo. Mme Heditsian : Devon. Vous êtes allé faire un tour ? À l’intérieur, l’empoisonneur est sur le point de partir. Ellie : Si quelque chose d’autre me revient, je vous le ferai savoir. Méchant : J’en suis sûr. Il se dirige vers la porte quand Devon entre. Méchant : Bonne journée, monsieur. Il sort et Devon le regarde partir. Devon : Le flic le plus mince du monde. Chuck se dirige vers le Wienerlicious. Il toque à la porte de la boutique qui est close car Scooter compte la caisse. Sarah se dirige alors vers la porte. Scooter : Vous connaissez le règlement. Pas tant que les billets sont en dehors de la caisse. Sarah : Vos parents vous ont pas raté, on dirait. Scooter : Sans aucun doute. Sarah sort de la boutique et rejoins Chuck. Sarah : Viens par là. Ils s’asseyent à une table. Sarah : Je voulais m’assurer qu’on était au point pour la mission de ce soir. Chuck : C’est vrai que ça fait longtemps que j’ai pas dormi avec quelqu’un. Enfin, pas couché avec quelqu’un, mais dormi avec. De toutes manières, ça fait longtemps dans les deux cas. Sarah : Chuck, je comprends que tu te sentes un peu mal à l’aise. Chuck : Non, ça va bien. Sarah : Il faut qu’on le fasse. Enfin, pas le faire… Chuck : Je vois, oui. Sarah : Pour notre couverture. Chuck : Je vois, oui. Parking du Buy More. Chuck retourne au magasin quand il aperçoit Lou. Chuck : Lou ! Hé. Il court vers elle et la rejoint. Chuck : Attendez. Pour tout à l’heure avec Sarah, je peux vous expliquer. Lou : Oubliez. Il faut pas être célibataire pour réparer un téléphone. On a eu une incompatibilité de réseau. Chuck : Non, pas du tout. C’est-ce que j’essaie de dire. Il n’y a aucune incompatibilité. Vous savez, entre Sarah et moi, c’est quelque chose qui est vraiment très… C’est compliqué. Lou : Bon, c’est votre copine, oui ou non ? Chuck : En fait, oui. En quelque sorte. C’est compliqué à expliquer. J’aimerais beaucoup pouvoir le faire. Lou : Écoutez. Si vous n’arrivez pas à dire la vérité, moi, je vais vous la dire, d’accord ? Vous me plaisez. J’aime pratiquement tout en vous. Je trouve vous êtes mignon et drôle. Notre différence de taille m’intrigue. Vous voulez savoir ce que je n’aime pas ? Chuck : Beaucoup. Lou : Un type qui trompe sa copine n’est qu’un pauvre crétin pas fréquentable. Chuck : Tout à fait, je suis d’accord. Lou : Bien sûr. C’est pour ça que je vous aime bien. Faisons ceci : si votre situation devient un jour moins compliquée, faites le moi savoir, d’accord ? Chuck : D’accord. Sarah les regarde du Wienerlicious. Lou ouvre sa portière. Chuck : Je vais vous ouvrir. Lou monte dans sa voiture. Lou : Ça ira, merci. Chuck : Roulez prudemment. Au revoir. Salle de repos du Buy More. Jeff et Lester montre la vidéo de Morgan et Mme Tang à Harry. Morgan : « Rendez-vous dans la salle de démonstration demain soir. ». Harry : Encore. Lester : Sûr ? Tu l’as déjà regardé au moins vingt fois. Harry : Encore ! Mme Tang : « Vous êtes tellement chou. » Morgan : « Rendez-vous dans la salle de démonstration demain soir. » Harry : Encore ! Mme Tang : « Vous êtes tellement chou. » Morgan : « Rendez-vous dans la salle de démonstration demain soir. » Excédé, Harry s’en va. Lester : Remets-le. Chambre de Chuck. Il allume des bougies puis met de la musique. Il commence à danser quand Sarah arrive et le surprend. Sarah : Ellie m’a fait entrer. Chuck, dis donc ! Tu t’attendais à quoi pour ce soir ? Chuck : Pourquoi ? Tu croyais que je m’attendais à quoi ? Sarah : Je sais pas, il y a les bougies, la musique. Tu sais que si on passe la nuit ensemble, c’est uniquement pour la couverture ? Chuck : Oui, pourquoi je penserais autre chose ? J’ai plutôt bien intégré le concept de simulation, non ? Chez Casey. Casey pose une assiette de cookies à côté d’une photo de Ronald Reagan puis met en marche son dispositif d’écoute. Sarah : « on ne peut pas prendre cette mission à la légère ». Chuck : « D’accord je coupe la musique ». Casey est en pyjama et met une serviette à son col. Chambre de Chuck. Chuck se couche. Chuck : Tu peux te changer dans la salle de bains. Sarah : Ça va aller. Elle retire alors son manteau et Chuck se redresse brusquement. Sarah porte une nuisette laissant apparaître ses sous-vêtements. Chuck : Quoi ? Tu me fais tout un sketch pour quelques bougies allumées et tu viens comme ça ? Sarah : Ça fait partie de ma couverture. Chuck : Ça ne couvre presque rien. Sarah : C’est au cas où Ellie ou Trop top entre. C’est-ce qu’une fille porterait pour exciter son petit ami. Elle se couche à son tour. Sarah : Je suis une professionnelle. Chuck : Ouais. Du plus vieux métier du monde. Sarah : Bravo, très sympa. Qu’est-ce qui te prend ce soir, de toutes façons ? Chuck et Sarah se tournent alors le dos. Extérieur de la maison. L’empoisonneur espionne Ellie et Devon grâce au mouchard qu’il a posé sur Ellie. Devon : « Tu veux regarder la télé, ma puce ? » Ellie : « Non, je vais lire ». Chez Casey. Casey boit un verre de lait tout en écoutant la conversation de Chuck et Sarah mais, à cause des interférences dû au mouchard, il entend aussi la conversation d’Ellie et Devon. Devon : « Bien. J’ai du boulot». Dans la chambre d’Ellie et Devon. Devon : Tu crois que Chuck va enfin conclure avec Sarah ce soir ? Ellie : C’est dégueu, tu parles de mon frère ! Devon : Il a tes gènes, bébé. Et je crois savoir que les Bartowski sont tous assez portés sur la chose. Ellie : Tu te souviens de la dernière fois qu’on a passée la nuit chez tes parents ? Devon acquiesce d’un sourire. Ellie : Je les ai surpris s’envoyant en l’air dans le jacuzzi. Devon : Bonjour l’image. Ellie : Tu vois la paille dans l’œil du voisin et pas la poutre dans le tien. Et tu sais quoi ? Tu sais quoi ? Elle se lève. Ellie : J’en ai marre de te voir porter tes shorts moulants. Elle attrape celui qui se trouve au sol et lui montre. Ellie : C’est pas étonnant que Mme Heditsian sorte sur le palier quand tu prends ton vélo. Tu sais, ils ne laissent aucune place à l’imagination. Elle lui lance alors le short à la tête. Devon : Je vois, ma puce fait vœu de franchise ce soir. Je trouve ça trop top. Ellie : Et surtout, il y a ça. Chez Casey. Ellie : « Trop top, tout est toujours trop top, quoi qu’il arrive ! » Plan sur l’empoisonneur. Chambre d’Ellie et Devon. Ellie : Je vais te dire une bonne chose. À force de tout trouver trop top, tout devient médiocre. Ça fait combien de temps que tu n’as pas eu une petite attention pour moi ? Chambre de Chuck. Sarah et Chuck, qui boudent toujours, entendent la dispute d’Ellie et Devon. Ellie : « Comme ça, sans raison, juste pour le plaisir ? » Devon : « Calme-toi, ma puce. » Chuck : On commence à leur ressembler, non ? Sarah : Un peu. Elle se redresse. Sarah : Ça va ? Tu as envie qu’on discute ? Chuck : Quelles sont les règles exactes pour notre couple ? Sarah : Qu’est-ce que tu veux dire ? Chuck : Eh bien… Simple hypothèse. Je peux sortir avec une autre fille ? Sarah : Notre couverture, c’est notre couple, alors stratégiquement, ce serait risqué. Si une fille s’intéresse à toi, il faudra faire une enquête pour déterminer ses véritables motivations. Chuck : Et si c’était juste l’amour ? Sarah : Les données que tu possèdes sont capitales. On ne peut pas se permettre le moindre risque. Chuck : Merci de tant de sollicitude. Sarah : Chuck, inutile d’être une espionne pour se rendre compte de ce qui se passe. Tu as craqué pour cette fille. Lou, n’est-ce pas ? Chuck : Eh bien… Plan sur l’empoisonneur. Devon : « Allez, ma puce, reviens te coucher ». Plan sur Casey qui subit encore des interférences. Chuck : « Je crois que je vais dormir par terre ». Sarah : « Ce serait compromettre notre couverture ». Chuck : « Je suis déjà bien assez compromis de toute façon ». Les interférences sont telles que Casey est obligé de cesser l’écoute. Chambre de Chuck. Ellie fait irruption. Ellie : Je le connais depuis le jour où il est né, évidemment. Ellie s’assoie alors près de Chuck et Sarah au pied du lit. Ellie : Quand on lui demandait ce qu’il voulait devenir, il répondait toujours la même chose : « Un grand garçon ». C’est mignon. Chuck : Qu’est-ce que tu me fais, là ? Ellie : Et maintenant, c’est un grand garçon. Et je peux dire ça, car il sort avec une grande fille. Les yeux d’Ellie s’arrêtent sur la poitrine de Sarah. Devon : On est désolés, on voudrait surtout pas vous interrompre. Devon s’adresse discrètement à Chuck. Devon : Elle est incontrôlable. Chuck : Elle est ivre ? Devon lui fait signe qu’il ne sait pas. Ellie : Chuck, va te faire couper les cheveux, on dirait des animaux zarbis. Devon : Tu viens ? Ils ont besoin d’un peu d’intimité. Ellie : Quand j’ai dit qu’un voleur avait pris l’argent de ta tirelire, j’ai menti. C’était moi. À l’époque, c’était très important pour moi d’avoir cette banane New Kids on the Block. Sarah : Ellie, tu te sens bien ? Tu as fait quelque chose qui sort de l’ordinaire ? Ellie : Les mots ont un goût de pêche. Devon : Bon, on va y aller maintenant. On va vous laisser continuer ce que vous étiez en train de faire. Devon entraîne Ellie hors de la chambre. Devon : Amusez-vous bien, d’accord ? Dans le salon. Devon ouvre la porte sur Casey qui agite une brique de lait vide. Casey : Désolé pour le dérangement. Vous avez du lait ? Sarah et Chuck arrivent eux aussi. Devon : Un jus de vache, ça marche. Devon va à la cuisine Chuck : Qu’est-ce que tu fais ici ? Casey : J’ai des interférences. Il essaye de trouver d’où proviennent les interférences avec sa brique de lait qui est, en fait, un détecteur. Sarah : D’où elles viennent ? Ellie : Avec ce pyjama, vous avez l’air du père de Dennis la malice. Elle s’écroule alors sur le canapé où elle était assise. Chuck : Ellie. Ellie, Ellie. En s’approchant d’Ellie, le détecteur sonne et Sarah trouve alors le mouchard. Casey : On l’a empoisonnée. Le lendemain à l’hôpital. Ellie est dans le coma et Devon est à son chevet. Chuck observe sa sœur à travers la vitre quand Sarah et Casey arrivent. Casey : Chuck, j’ai vu la vidéo surveillance. C’est un homme déguisé en flic qui a empoisonné ta sœur. Chuck : Pourquoi il s’en est pris à Ellie ? Elle ne sait rien des codes nucléaires. Elle déteste même les micro-ondes. Casey : Bonne nouvelle : l’empoisonneur est encore à la recherche de la puce. Chuck : Non, non, non. Il n’y a aucune bonne nouvelle, Casey. Ce qui a empoisonné ma sœur a déjà tué quelqu’un. Sarah : Chuck. Nos équipes médicales essaient d’identifier l’agent pathogène pour créer un antidote. Chuck : Il n’y a pas le temps ! Si c’est le même poison que l’autre type, Ellie n’a plus que quelques heures à vivre. C’est simple, on n’a qu’à trouver les codes et on force le type à les échanger contre l’antidote. On fait ça tout le temps. Casey : Même avec les codes, ce serait pas envisageable. On peut pas risquer des millions de vies pour en sauver une. Chuck : C’est de ma sœur dont tu parles. On va pas rester là à la regarder mourir. Sarah : Le seul élément en notre possession, c’est le mouchard trouvé sur Ellie. Casey tient un boîtier transparent contenant le mouchard. Casey : Boîtier insonorisé. Faut pas qu’il sache qu’on veut le localiser. Nos experts essaient de remonter à la source du signal. Chuck prend le boîtier. Casey : Tu fais quoi ? Chuck retire le couvercle du boîtier. Chuck : J’ai trouvé les codes. Whitney les avait cachés sur le médecin. Je vais les laisser là en attendant de trouver un endroit sûr. Chuck remet le couvercle et Casey lui reprend le boîtier des mains. Casey : On est sûr qu’il va venir jusqu’à nous. Pas mal, Bartowski. Si tu refais ça, je te tue. Plus tard, Ellie est toujours dans le coma et Chuck est à sont chevet. Chuck : Je vais te sortir de là, Ellie, c’est juré. Je sais que pour toi, je suis juste Chuck, ton petit frère qui rate tout. Mais il y a des choses sur moi que tu ne sais pas. Tu vois, je suis… Je suis aussi Chuck, le garçon avec tous ces… importants secrets d’état dans le cerveau. Je te promets que tout va redevenir comme avant. Les choses ont tellement changé. Tout est si différent. Avant, je venais te demander ton avis sur tout et n’importe quoi. À présent, ma vie n’est qu’un tissu de mensonges. Devon arrive. Devon : Je suis descendu chercher le gilet d’Ellie dans son casier. Chuck : Son gilet porte-bonheur. Elle en a besoin. Merci, Devon. Devon sort de la chambre et Chuck étend le gilet sur Ellie. Il trouve alors les codes qui se trouvent sur un pendentif dans la poche du gilet et flashe dessus. Chuck se lève alors. Au même moment, l’empoisonneur arrive à l’hôpital et suit le signal du mouchard qui le conduit dans une des chambres. Sarah est couchée dans le lit et porte une perruque brune. L’empoisonneur retourne Sarah mais celle-ci l’attrape et l’immobilise. Casey arrive alors et pointe son arme sur l’homme. Casey : Plus un geste. L’empoisonneur se dégage et désarme Casey mais Sarah ramasse l’arme sur le sol. Méchant : J’ai ce que vous voulez. Il montre une fiole contenant un liquide vert. Méchant : L’antidote qui sauvera votre amie médecin. Donnez-le lui si vous voulez qu’elle vive. En échange, je veux les codes. Si vous refusez, je vous empoisonne à votre tour. Il montre alors une fiole contenant une substance rouge. Méchant : Et je vous force à me dire où vous avez caché mes codes. Suite à quoi, vous mourrez aussi. Tout comme le docteur. À vous de choisir. Chuck arrive dans la chambre, en courant, les codes à la main. Chuck : Je les ai trouvés. Je les ai trouvés. Il se cogne alors dans le meuble qui heurte l’empoisonneur. Surpris, la fiole contenant la substance rouge lui échappe. Chuck : Les codes sont sur ce pendentif. Méchant : La fiole. La fiole se brise et ils sont tous contaminés. L’empoisonneur arrache les codes à Chuck et s’enfuit. Sarah, Casey et Chuck se lancent à sa poursuite. Chuck : Attendez, attendez ! Dans le couloir. Casey attrape une béquille et la lance sur l’empoisonneur qui se retrouve à terre. Sarah rattrape l’antidote juste avant qu’il ne s’écrase sur le sol. L’empoisonneur se relève et Casey se lance à sa poursuite. Sarah : Casey, attends ! Et Chuck ? Casey les rejoint et Sarah tend l’antidote à Chuck. Sarah : Tiens. Chuck : Non, c’est pour Ellie. Sarah : Il faut que tu le prennes. Tu es l’Inter Secret. Chuck : Hors de question ! Ellie mourra et vous deux aussi. Casey : Tu es un type bien, mais j’ai une mission. Avale ou je te l’enfonce de force. Chuck : Bon d’accord, je ferai comme vous voulez. Il prend la fiole. Chuck : Je vais faire semblant de le boire et je vais courir le donner à Ellie. Pourquoi j’ai dit ça à voix haute ? Sarah : À cause du poison. Casey pointe son arme sur Chuck. Casey : Je te colle une bastos si tu refuses de le prendre. Chuck : Tu me tirerais dessus ? Casey : Non. Chuck : Inutile de gâcher une balle si on est déjà mort. Chuck se dirige vers la chambre d’Ellie suivie par Sarah et Casey. Chuck : Tiens. Tiens, Ellie. Chuck lui fait boire l’antidote. Chuck : Allez, bois. Oui, c’est bien. Plus tard, Ellie est réveillée et Devon se trouve avec elle. Sarah, Chuck et Casey sont assis dans le couloir et Casey joue avec la roue d’un fauteuil roulant. Chuck : Si je tenais un blog, ce serait une super journée pour moi. Ma lessive, faite. Sauver la vie de ma sœur, fait. Sauver ma propre vie. Fin de connexion. Sarah : Je suis sincèrement désolée pour tout ce qui s’est passé. Chuck : C’est pas grave. C’était sans doute pas parfait. Mais j’ai bien vécu. Combien de types peuvent dire qu’ils ont fait atterrir un hélicoptère et sauvé la vie d’un grand nombre d’innocents. Casey : Je serai décoré à titre posthume pour services rendus à la patrie. Chuck : C’est bien, j’ai plus besoin de réfléchir à mon plan de carrière. Vu que mes perspectives d’avenir se limitent aux cinq prochaines heures. Chuck aperçoit alors le détecteur de l’empoisonneur qu’il a perdu lors de sa chute. Il le ramasse et flashe dessus. Chuck : L’empoisonneur s’appelle Riordan Payne, ancien gymnaste olympique. Il s’est reconverti dans la vente de renseignements confidentiels, comme des codes nucléaires secrets. Mais pas cette fois. Casey : Pourquoi ? Chuck : Parce que ce truc va nous conduire jusqu’à lui. Plan sur l’empoisonneur qui a récupéré le mouchard d’Ellie. À l’hôpital. Chuck allume le détecteur qui lui indique que le mouchard se trouve dans le centre ville de Los Angeles. Casey, Sarah et Chuck arrivent à l’adresse indiquée par le détecteur. Devant la porte de l’immeuble, Sarah et Casey se chamaillent pour savoir lequel des deux va forcer la porte. Casey : Je le fais. Sarah : Je le fais. Chuck : C’est qui, le meilleur ? Sarah : Moi. Casey : Saloperie de sérum. Sarah ouvre la porte puis ils attendent tous les trois l’arrivée de l’ascenseur. Chuck regarde Sarah. Chuck : Dieu que tu es belle. Et, Casey, ta mâchoire a été taillée par Michel-Ange en personne. Casey : Merci. Chuck : De rien. Ils se trouvent maintenant devant l’appartement de l ‘empoisonneur et Sarah toque à la porte. Riordan Payne : Oui ? Qui est-ce ? Chuck : la NSA, la CIA et moi. Moi, c’est un peu difficile à expliquer. Casey tire sur la serrure pour ouvrir la porte. Casey : À chacun sa technique. Casey et Sarah entrent dans l’appartement armes au poing et Chuck les suit. Sarah : Plus un geste ! Payne descend les escaliers. Sarah : Mon équipier vous fera sauter la tête si vous tentez de fuir. Casey : T’as bien dit « mon équipier » ? Sarah acquiesce d’un signe de tête. Casey : Où sont les codes, espèce d’enfoiré ? Sarah : D’abord l’antidote. Payne : Vous tombez bien, j’allais justement me servir un petit coup d’antidote. Ce serait impoli de ma part de ne pas en offrir à mes hôtes. Casey : J’ai tué personne depuis longtemps et j’ai vraiment le doigt qui me démange. Payne donne à chacun une fiole contenant un liquide rouge orangé. Chuck : Non, attendez, buvez pas ça ! Sarah : T’as eu un flash ? Chuck : Non, mais j’ai lu des tas de bandes dessinées. Et le méchant doit toujours goûter en premier. Casey : Bien vu, Chuck. Casey tend sa fiole à Payne. Payne : D’accord. Il fait mine de prendre la fiole puis attrape Casey et s’échappe grâce à quelques figures de gymnastique. Il s’arrête face à eux et Sarah lui tire dans la jambe. Casey : C’est pas très sport, ça. J’adore. Payne : L’antidote est dans le placard. L’étagère du bas, à droite. Les clés sont dans ma poche. Les codes dans ma chaussure droite. Sarah prend les antidotes et en donnent à Chuck et Casey. Sarah est sur le point de boire le sien quand Chuck l’arrête. Chuck : Non, attends, pas tout de suite. Sarah : Pourquoi, qu’est-ce qui se passe ? Chuck : Rien, c’est juste que c‘est … C’est probablement la seule chance que j’aurais de connaître la vérité. Je sais que tu ne fais que ton travail, mais parfois, ça à l’air tellement vrai, tout ça. Alors dis-moi… Toi et moi, nous … Au-delà de cette histoire de couverture, ça va nous mener quelque part ? Sarah : Je suis désolée, Chuck. Non. Chuck : D’accord. D’accord, merci de ta franchise. Même si tu n’as pas trop le choix, à vrai dire. Ils avalent l’antidote. Chuck : Pas mauvais. Le soir au Buy More. Dans la salle de démonstration se déroule une visioconférence avec le Général Beckman. Général Beckman : Nous avons récupéré les codes. Nos sites nucléaires sont plus sûrs que jamais. Vous avez fait du bon travail. Au même moment, Harry Tang arrive au Buy More et s’approche de la salle de démonstration. Harry : Tu veux te taper ma femme, hein ? Je vais te botter le cul, tu vas voir ! Il pose sa main sur la poignée de la salle de démonstration où se trouve Casey, Sarah et Chuck. Harry : Morgan Grimes, quand on cherche le taureau, on trouve les cornes. Il entre en hurlant dans la salle de démonstration et Casey et Sarah pointent leurs armes sur lui, ce qui le fait taire. Général Beckman : Major Casey, qui a infiltré la salle de démonstration ? Harry : J’ai, rien vu. Tout est normal ici. Continue, Bartowski. Il s’apprête à faire demi-tour. Sarah : Restez où vous êtes. Chuck : Attendez un petit peu. Qu ‘est-ce que vous allez faire de lui ? Casey : On va s’en occuper. Plus tard chez Buy More. Casey et Harry marche dans les rayons. Casey : Tu es très fort, Tang. Harry : Oui ? Casey : Bien sûr que oui. Ça fait un moment que tu nous as repérés. Mais ce soir, tu nous as eu. Harry : Ah ? Casey : Et comment. Tu sais depuis le début que Sarah et moi, on travaille pour le gouvernement. Harry : Je savais que Bartowski ne pouvait pas se faire ce genre de minette. Casey : Laisse tomber Bartowski. C’est du menu fretin. Un appât destiné à te faire venir à nous. Harry : C’est moi, le gros poisson ? Casey : C’est toi. On va avoir besoin de toi à Hawaï. Une fois sur place, on t’indiquera comment être utile à ton pays. Harry : Je vais devenir un espion ? Casey : Non. On n’utilise jamais ces mots. Harry lui fait un clin d’œil et Casey lui répond. Harry : Quitter Buy More. J’ai jamais cru que ça pouvait m’arriver. Je sais pas pourquoi mais j’ai fini par avoir cet endroit dans la peau. Je ferai de mon mieux pour servir mon pays, chef. Ils font tous les deux le garde à vous. Plan d’un avion qui décolle au lever du jour. Le matin dans la salle de repos du Buy More. Big Mike attend Morgan qui arrive. Morgan : Big Mike, vous vouliez me voir ? Big Mike : Merci d’avoir aidé la femme d’Harry. Vous m’avez rendu un fier service. Morgan : Je suis à votre service, chef. Big Mike : Au fait, Grimes. Changez l’adresse de livraison de l’écran des Tang. Ils ont déménagés à Hawaï. Morgan : À Hawaï ? Big Mike : Tang a subitement eu envie de douceur de vivre. Il est directeur d’une conserverie d’ananas. Morgan : Ça veut dire qu’on est libres ? Fini, Harry Tang ? Big Mike : Je ne suis pas le seul à me réjouir. Morgan : Non. Big Mike : Il peut être dur. Mais gardez-le pour vous. Morgan : Je garde tellement de secrets que je suis muet comme la tombe d’une carpe. Big Mike : J’ai été obligé de donner le poste d’assistant manager à Harry Tang. Je me sentais si coupable d’avoir couché avec sa femme durant ces six derniers mois. Non, ce pauvre Harry ne va pas me manquer du tout. En revanche, j’ai pas fini de rêver de la belle Mme Tang. Plan de la ville. Maison des Bartowski. Chuck observe Ellie et Devon qui prenne le petit déjeuner au lit. Devon offre un collier à Ellie et Chuck s’en va. Au Wienerlicious. Sarah débarrasse une table quand Chuck arrive. Sarah : Salut ! Tu m’avais pas dit que tu passerais. Chuck : Sarah, tu sais, quand tu penses que tu vas mourir et que t’es censé voir ta vie défilée devant toi ? Eh bien, c’est pas exactement ce qui m’est arrivé hier. En fait, tout ce que j’ai vu, c’est une liste, rien d’autre. La liste des choses que j’ai pas faites et des choses que j’ai pas eu l’occasion de dire. Alors aujourd’hui, je vais commencer à rayer des choses de ma liste. Ceci est la première chose que je me suis promis de rayer. Chuck se rapproche de Sarah. Chuck : On doit rompre. Sarah : Quoi ? Chuck : On doit mettre un terme à notre prétendue relation de couple. Je peux plus continuer comme ça. Je t’assure. On passe notre temps à essayer de faire croire aux autres qu’on est un vrai couple. Mais la personne que j’abuse le plus, c’est moi. Chuck s’en va et Sarah semble très affectée par ces propos. À ce moment, son portable sonne. Sarah : Oui. Casey : J’ai une petite question. Sous l’effet du sérum, tu as dit quelque chose qui pourrait te compromettre ? Plan de Casey au Buy More. Plan de Sarah au Wienerlicious. Sarah : Non. Plan de Casey au Buy More. Plan de Sarah au Wienerlicious. Sarah : Mais si j’avais pas été entraînée à résister au penthotal, j’aurais peut-être pu. Sandwicherie de Lou. Chuck arrive et Lou est surprise de le voir. Chuck parle à Lou et Sarah les observe depuis la terrasse du Wienerlicious. Chuck et Lou sont assis et discutent. Fin de l’épisode Par Oceangirl